DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
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DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Résa, infos :
Diabolus In Musica Philarmonie de Paris
Pour les Parisiens & touristes jusqu'à fin Septembre : expo 5/4-29/9/24 Paris.
Saturations, distorsions, voix d’outre-tombe, iconographies choquantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis sa genèse, il y a près de cinquante ans, le genre résiste à toute institutionnalisation, mais le nombre de ses adeptes ne faiblit pas. Après l’électro et le hip-hop, la Philharmonie explore ce nouveau territoire, ses codes et la richesse de ses mythes. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition dresse, pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains.
La subversion par le son
En 1970, dans le bastion industriel et ouvrier de Birmingham, Black Sabbath sort son premier album, éponyme. Naît ainsi le hard-rock, aux sonorités plus puissantes, plus rapides, et aux textes plus noirs que le rock. Autour des années 1980, le genre change de nom pour laisser place au terme metal, issu des paroles du célèbre Born to be wild de Steppenwolf (1968). Le metal se construit ainsi en opposition à la culture hippie avec l’ambition de toujours provoquer. Il développe peu à peu ses propres codes musicaux reposant sur l’utilisation de la quarte augmentée, l’usage massif de la distorsion et du chant guttural, de très hauts niveaux sonores et des techniques rythmiques nouvelles tel le blast beat. Ce goût pour la transgression se traduit aussi par une imagerie macabre ou apocalyptique, souvent dérivée du cinéma d’horreur de l’époque, au sens parfois politique ; la révolte s’exprime enfin dans les textes au contenu morbide évoquant les affres de la condition humaine.
Diversité et mythes communs
Cas unique de l’histoire de la musique avec plusieurs dizaines de sous-genres ayant chacun leurs ramifications, le metal est loin d’être uniforme. Cette diversité musicale repose cependant sur une culture commune incarnée par les festivals, qui rassemblent en un même lieu heavy metal historique, hardcore, thrash, death ou black metal contemporain. L’exposition est l’occasion de présenter ces principaux sous-genres à travers des pièces et documents rares : instruments de légende, costumes de scène et concerts mythiques, et iconographies cultes. Le metal a également une dimension éminemment politique, par les engagements des groupes et de leur public, mais aussi par le dialogue entre un metal mondial et des cultures locales.
Mouvements du corps et rites initiatiques
La musique metal est d’abord une musique qui se vit. En concert, par l’intensité des volumes sonores et les vibrations des instruments, elle engage le corps entier des metalheads, qui ont développé des danses collectives devenues constitutives du genre : le headbang, puis le mosh (héritier du pogo punk), les circle pits et le wall of death. Conçue comme une succession de rites initiatiques, l’exposition souligne, par un important dispositif de diffusion sonore et visuelle, cette dimension physique du metal et l’énergie explosive qui circule entre le public et la scène.
Commissaires
Milan Garcin, Corentin Charbonnier
Conseillers scientifiques
Jean-Pierre Sabouret, Christian Lamet
Prolongement de l’exposition, mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré réunit autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (SepticFlesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Cafe Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira)
Cette compilation permet de faire un tour d’horizon de différents sous-genres qui composent le Metal, au travers de 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : Deep Purple, Alice Cooper, Judas Priest, Nightwish, Trust, Mass Hysteria, Suicidal Tendencies, Behemoth, Rotting Christ …
Pré-commander le vinyle
Partenariats : Hellfest, Hard Rock Cafe, France Inter, Hard Force, myrock, arte, fnac, nuclear blast rec
Diabolus In Musica Philarmonie de Paris
Pour les Parisiens & touristes jusqu'à fin Septembre : expo 5/4-29/9/24 Paris.
Saturations, distorsions, voix d’outre-tombe, iconographies choquantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis sa genèse, il y a près de cinquante ans, le genre résiste à toute institutionnalisation, mais le nombre de ses adeptes ne faiblit pas. Après l’électro et le hip-hop, la Philharmonie explore ce nouveau territoire, ses codes et la richesse de ses mythes. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition dresse, pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains.
La subversion par le son
En 1970, dans le bastion industriel et ouvrier de Birmingham, Black Sabbath sort son premier album, éponyme. Naît ainsi le hard-rock, aux sonorités plus puissantes, plus rapides, et aux textes plus noirs que le rock. Autour des années 1980, le genre change de nom pour laisser place au terme metal, issu des paroles du célèbre Born to be wild de Steppenwolf (1968). Le metal se construit ainsi en opposition à la culture hippie avec l’ambition de toujours provoquer. Il développe peu à peu ses propres codes musicaux reposant sur l’utilisation de la quarte augmentée, l’usage massif de la distorsion et du chant guttural, de très hauts niveaux sonores et des techniques rythmiques nouvelles tel le blast beat. Ce goût pour la transgression se traduit aussi par une imagerie macabre ou apocalyptique, souvent dérivée du cinéma d’horreur de l’époque, au sens parfois politique ; la révolte s’exprime enfin dans les textes au contenu morbide évoquant les affres de la condition humaine.
Diversité et mythes communs
Cas unique de l’histoire de la musique avec plusieurs dizaines de sous-genres ayant chacun leurs ramifications, le metal est loin d’être uniforme. Cette diversité musicale repose cependant sur une culture commune incarnée par les festivals, qui rassemblent en un même lieu heavy metal historique, hardcore, thrash, death ou black metal contemporain. L’exposition est l’occasion de présenter ces principaux sous-genres à travers des pièces et documents rares : instruments de légende, costumes de scène et concerts mythiques, et iconographies cultes. Le metal a également une dimension éminemment politique, par les engagements des groupes et de leur public, mais aussi par le dialogue entre un metal mondial et des cultures locales.
Mouvements du corps et rites initiatiques
La musique metal est d’abord une musique qui se vit. En concert, par l’intensité des volumes sonores et les vibrations des instruments, elle engage le corps entier des metalheads, qui ont développé des danses collectives devenues constitutives du genre : le headbang, puis le mosh (héritier du pogo punk), les circle pits et le wall of death. Conçue comme une succession de rites initiatiques, l’exposition souligne, par un important dispositif de diffusion sonore et visuelle, cette dimension physique du metal et l’énergie explosive qui circule entre le public et la scène.
Commissaires
Milan Garcin, Corentin Charbonnier
Conseillers scientifiques
Jean-Pierre Sabouret, Christian Lamet
Prolongement de l’exposition, mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré réunit autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (SepticFlesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Cafe Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira)
Cette compilation permet de faire un tour d’horizon de différents sous-genres qui composent le Metal, au travers de 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : Deep Purple, Alice Cooper, Judas Priest, Nightwish, Trust, Mass Hysteria, Suicidal Tendencies, Behemoth, Rotting Christ …
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Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
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Date d'inscription : 06/02/2016
whyl- ★★✩✩✩✩✩✩ [N3]
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Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
On se fait une visite en groupe du forum ?
La hache de Gene !
La hache de Gene !
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
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Date d'inscription : 06/02/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Pourquoi pas?
Perso, ce serai plus la dernière quinzaine d'aout, histoire d'attendre la fin des jeux et de profiter de 15 jours de pause avant les jeux paralympiques.
Perso, ce serai plus la dernière quinzaine d'aout, histoire d'attendre la fin des jeux et de profiter de 15 jours de pause avant les jeux paralympiques.
whyl- ★★✩✩✩✩✩✩ [N3]
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Date d'inscription : 21/01/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
On va p-e essayer ce we. Ou en tout cas avant l'été.
Dommage, ça aurait été sympa de parler de Depressive Age & KISS.
Entre autres !
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Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
- Messages : 107
Date d'inscription : 06/02/2016
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
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Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Hard Force
Le vinyle exclusif et numéroté « Metal - Diabolus In Musica » créé pour l'exposition metal de la Philharmonie de Paris est maintenant disponible chez Verycords !
Découvrez ou re-découvrez l'histoire du metal et de ses sous-genres à travers 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : DEEP PURPLE, Alice Cooper, JUDAS PRIEST, NIGHTWISH, TRUST, MASS HYSTERIA, SUICIDAL TENDENCIES, BEHEMOTH, ROTTING CHRIST...
Track-listing :
Face A :
01. DEEP PURPLE - Highway Star (Live in Rio 2017)
02. SUICIDAL TENDENCIES - Monopoly On Sorrow (version française)
03. Alice Cooper - Don´t Give Up
04. JUDAS PRIEST - Panic Attack
Fae B :
05. MASS HYSTERIA - Le Fumier des Siècles
06. TRUST - Antisocial
07. ULTRA VOMIT - Mouss 2 Mass
08. SORTILEGE - D’ailleurs (Live)
Face C :
09. NIGHTWISH - Élan
10. EIVØR - Hugsi Bert Um Teg
11. SABATON - The First Soldier
12. EXTREME - Rise
Face D :
13. SINSAENUM - Death Is The Beginning
14. ROTTING CHRIST - Lok'tar Ogar
15. BEHEMOTH - O Pentagram Ignis
16. ALCEST - Sapphire (Perturbator Version)
Le vinyle exclusif et numéroté « Metal - Diabolus In Musica » créé pour l'exposition metal de la Philharmonie de Paris est maintenant disponible chez Verycords !
Découvrez ou re-découvrez l'histoire du metal et de ses sous-genres à travers 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : DEEP PURPLE, Alice Cooper, JUDAS PRIEST, NIGHTWISH, TRUST, MASS HYSTERIA, SUICIDAL TENDENCIES, BEHEMOTH, ROTTING CHRIST...
Track-listing :
Face A :
01. DEEP PURPLE - Highway Star (Live in Rio 2017)
02. SUICIDAL TENDENCIES - Monopoly On Sorrow (version française)
03. Alice Cooper - Don´t Give Up
04. JUDAS PRIEST - Panic Attack
Fae B :
05. MASS HYSTERIA - Le Fumier des Siècles
06. TRUST - Antisocial
07. ULTRA VOMIT - Mouss 2 Mass
08. SORTILEGE - D’ailleurs (Live)
Face C :
09. NIGHTWISH - Élan
10. EIVØR - Hugsi Bert Um Teg
11. SABATON - The First Soldier
12. EXTREME - Rise
Face D :
13. SINSAENUM - Death Is The Beginning
14. ROTTING CHRIST - Lok'tar Ogar
15. BEHEMOTH - O Pentagram Ignis
16. ALCEST - Sapphire (Perturbator Version)
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
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Date d'inscription : 06/02/2016
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
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Date d'inscription : 06/02/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Bon, j'y suis allé avec mes potes du Thin Lizzy Fest. Après être passé par l'étape obligée représentée par les pionniers du genre que sont Led Zeppelin (le Zep, du métal ? lol), Deep Purple et Black Sabbath où l'on nous laisse la possibilité d'admirer avec intérêt (ce qui fut mon cas) des objets ou instruments ayant appartenu aux dits groupes comme ce kit de batterie sur lequel John Bonham aurait joué, une guitare Gibson SG pour gaucher ayant appartenu à Tony Iommi, la guillotine qu'utilise Alice Cooper pour son "exécution", le costume qu'endossait Ozzy pour la tournée The Ultimate Sin, la basse en forme de hâche de Gene Simmons, quelques magazines (dont deux numéros d'Enfer Magazine) et disques d'or, on oublie (volontairement ?) d'évoquer les groupes de la 2ème génération du genre UFO, Scorpions (ah si, on entend l'usant Still Loving You et un petit clin d'oeil est fait à Blackout mais cela reste bien maîgre), Thin Lizzy (l'habitude pour ces derniers), Judas Priest (ah si, on voit un p'tit bout de Screaming For Vengeance) les formations de la NWOBHM au Royaume Uni (Iron Maiden, Saxon, Tygers Of Pan Tang, Angel Witch ?) et côté US, des groupes comme Twisted Sister, Ratt, Mötley Crüe, Quiet Riot sont littéralement passés sous silence au profit de combos de Hardcore, Nu Metal ou bien de Black Metal franchement envahissants, trois genres qui ne suscitent aucun intérêt de ma part.
Quand, j'ai vu le "truc" en dépit du fait que je loue la démarche ayant permis de proposer cette exposition, je me suis dit ("c'est mal parti !!!") et pour le coup, j'ai ressenti une envie presque irrépressible de sortir car il n'y avait rien là-dedans que j'aimais dans ce que j'ai vu ou entendu (des concerts live de groupes "à la Limp Bizkit" au Hellfest aussi assourdissants que pénibles pour mes vieilles esgourdes).
Peut-être, me suis-je trompé d'exposition ? "Ca doit être ça, Phil". J'aurais sans doute préféré voir une expo plus axée sur le Hard Rock (une expression désormais anachronique). Désolé pour ceux qui ont mis tout leur coeur pour mener cette tâche ô combien titanesque mais je pense qu'il aurait fallu être plus large et donc plus complet. Bravo pour l'initiative, ceci dit.
Philippe- ★★★✩✩✩✩✩ [N2]
- Messages : 2433
Date d'inscription : 21/01/2016
Age : 61
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Diabolus in Musica. Le titre de l'Expo. Le thème, quoi.
On peut aimer ou non le point de vue choisi, mais il en fallait bien un. C'est vendeur, pas trop effrayant (dimanche matin, en lieu et place de la messe ? beaucoup étaient venus avec leurs très jeunes enfants), un peu rebelle mais pas trop.
Ah, pourquoi pas ...Sexus in Musica...ça coche autant les cases mais ratisse encore plus large, même le hard FM aurait été concerné, bande de pervers ! Et là jackpot au Hard US, glam sleaze & co ! On va dire que Mötley (dont le chopper de Sixx est exposé) fait un clin d'œil en l'absence de sa belle double pochette vinyl pentagramme de "Shout at the devil".
Le diable fait beaucoup vendre, y compris à la Philharmonie, & finalement le rock & roll, hard rock, metal ou autres ont toujours été perçus comme l'affaire de Satan. "Sympathy for the devil", c'est ailleurs quoique pas si loin puisque des objets estampillés GNR sont exposés (pourquoi eux sinon car mega célèbres), & on a droit aux précurseurs du genre à l'imagerie plus ou moins occulte : Led Zep, Black Sab, Purple...L'Expo ne s'appelle pas "la bible du hard rock en 2 tomes" de Hervé Picart/Jean-Yves Legras (on est tous vieux ici, on connait nos réf), ainsi nombre de gros grands noms sont passés quasi sous silence.
Mais l'intérêt de cette expo, c'est surtout les belles pièces qui y sont montrées (instruments, tenues, manuscrits, esquisses...). Un bel effort a vraiment été fait de ce côté. Surtout pour nous les vieux fans jamais contents qui sommes trop pointus. On se plaindra, pour la sémantique, que le terme metal, c'est beurk, tabou, on en viendra tous à bout (private joke). Un truc de djeunz. Une critique de vioque.
Metal, ça englobe le thrash avec le "Big 4"..., le black death & dérivés évidemment puissamment sataniques, extrêmes dans l'idéologie parfois ambiguë mais évoquée. J'aime le black avec ses polémiques donc j'approuve.
Certains choix toujours arbitraires : pourquoi Aerosmith (que j'adore) dont le pied de micro de Tyler est exposé, & aucune mention par contre je crois à B.Ö.C. (que j'adore bis) pourtant très occulte dans les '70s, y compris dans la côte de popularité en France.
Diabolus In Musica in fine est une expo pour moi intéressante mais beaucoup trop courte (1h environ). Sommes-nous le public visé ? Oui, mais avec les réserves du thème retenu. Avec le Hellfest & Nuclear Blast partenaires, c'était prévisible. Les deux marques sont quand même orientées metal extrême même si le Clisson fest est devenu plus mainstream. Priorité aux néophytes, mais merci à l'Expo d'exister dans ce bel écrin qu'est la Philharmonie de Paris.
Les touristes étrangers des J.O. pourront ainsi goûter à Paris Rock & Metal City
On peut aimer ou non le point de vue choisi, mais il en fallait bien un. C'est vendeur, pas trop effrayant (dimanche matin, en lieu et place de la messe ? beaucoup étaient venus avec leurs très jeunes enfants), un peu rebelle mais pas trop.
Ah, pourquoi pas ...Sexus in Musica...ça coche autant les cases mais ratisse encore plus large, même le hard FM aurait été concerné, bande de pervers ! Et là jackpot au Hard US, glam sleaze & co ! On va dire que Mötley (dont le chopper de Sixx est exposé) fait un clin d'œil en l'absence de sa belle double pochette vinyl pentagramme de "Shout at the devil".
Le diable fait beaucoup vendre, y compris à la Philharmonie, & finalement le rock & roll, hard rock, metal ou autres ont toujours été perçus comme l'affaire de Satan. "Sympathy for the devil", c'est ailleurs quoique pas si loin puisque des objets estampillés GNR sont exposés (pourquoi eux sinon car mega célèbres), & on a droit aux précurseurs du genre à l'imagerie plus ou moins occulte : Led Zep, Black Sab, Purple...L'Expo ne s'appelle pas "la bible du hard rock en 2 tomes" de Hervé Picart/Jean-Yves Legras (on est tous vieux ici, on connait nos réf), ainsi nombre de gros grands noms sont passés quasi sous silence.
Mais l'intérêt de cette expo, c'est surtout les belles pièces qui y sont montrées (instruments, tenues, manuscrits, esquisses...). Un bel effort a vraiment été fait de ce côté. Surtout pour nous les vieux fans jamais contents qui sommes trop pointus. On se plaindra, pour la sémantique, que le terme metal, c'est beurk, tabou, on en viendra tous à bout (private joke). Un truc de djeunz. Une critique de vioque.
Metal, ça englobe le thrash avec le "Big 4"..., le black death & dérivés évidemment puissamment sataniques, extrêmes dans l'idéologie parfois ambiguë mais évoquée. J'aime le black avec ses polémiques donc j'approuve.
Certains choix toujours arbitraires : pourquoi Aerosmith (que j'adore) dont le pied de micro de Tyler est exposé, & aucune mention par contre je crois à B.Ö.C. (que j'adore bis) pourtant très occulte dans les '70s, y compris dans la côte de popularité en France.
Diabolus In Musica in fine est une expo pour moi intéressante mais beaucoup trop courte (1h environ). Sommes-nous le public visé ? Oui, mais avec les réserves du thème retenu. Avec le Hellfest & Nuclear Blast partenaires, c'était prévisible. Les deux marques sont quand même orientées metal extrême même si le Clisson fest est devenu plus mainstream. Priorité aux néophytes, mais merci à l'Expo d'exister dans ce bel écrin qu'est la Philharmonie de Paris.
Les touristes étrangers des J.O. pourront ainsi goûter à Paris Rock & Metal City
Dernière édition par Shandi le Jeu 18 Avr - 13:07, édité 1 fois
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
- Messages : 107
Date d'inscription : 06/02/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Merci pour vos retours!
Déjà, rien que pour la basse de Gène, faut y aller!! Merci pour la photo!
Vu que j'aime quelques groupes de d'jeuns (encore que certains se font vieux...) comme Slipknot, Linkin Park, Bring Me The Horizon, Architects, Falling In Reverse, Lorna Shore... je pense trouver mon bonheur dans cette expo.
Bon, c'est sûr, il manque LE groupe fondateur de la musique, mais je pense qu'ils feront l'objet d'une expo rien que sur eux!
Déjà, rien que pour la basse de Gène, faut y aller!! Merci pour la photo!
Vu que j'aime quelques groupes de d'jeuns (encore que certains se font vieux...) comme Slipknot, Linkin Park, Bring Me The Horizon, Architects, Falling In Reverse, Lorna Shore... je pense trouver mon bonheur dans cette expo.
Bon, c'est sûr, il manque LE groupe fondateur de la musique, mais je pense qu'ils feront l'objet d'une expo rien que sur eux!
whyl- ★★✩✩✩✩✩✩ [N3]
- Messages : 6031
Date d'inscription : 21/01/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Pas le temps de trier les photos pourtant, faut que je m'y mette.
Tu as raison, manque THE groupe fondateur.
Comme on ne donne aucun nom, chacun pourra mettre son chouchou !
ps mon groupe fondateur est là...LOL
Tu as raison, manque THE groupe fondateur.
Comme on ne donne aucun nom, chacun pourra mettre son chouchou !
ps mon groupe fondateur est là...LOL
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
- Messages : 107
Date d'inscription : 06/02/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Petite sélection.
Pour le reste, déplacez-vous.
Basse Peavey Custom Roger Glover/Purple pour la tournée "Perfect Stangers".
Depuis 1998, Glover joue sur Vigier, marque française.
Une partie de Immortal, hommage à qui vous savez.
J'ai encore d'autres clichés : le chopper de Sixx (rangé au garage), la veste à patchs de Rob Zombie & tenue de cérémonie de Ozzy (envoyées au pressing), le micro de Tyler (pour les videos Instagram)...
EDIT : photos enlevées pour ne pas trop spoiler l'expo & vous empêcher d'y aller.
Pour le reste, déplacez-vous.
Basse Peavey Custom Roger Glover/Purple pour la tournée "Perfect Stangers".
Depuis 1998, Glover joue sur Vigier, marque française.
Une partie de Immortal, hommage à qui vous savez.
J'ai encore d'autres clichés : le chopper de Sixx (rangé au garage), la veste à patchs de Rob Zombie & tenue de cérémonie de Ozzy (envoyées au pressing), le micro de Tyler (pour les videos Instagram)...
EDIT : photos enlevées pour ne pas trop spoiler l'expo & vous empêcher d'y aller.
Dernière édition par Shandi le Ven 19 Avr - 5:43, édité 1 fois
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
- Messages : 107
Date d'inscription : 06/02/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
Belle galerie!
whyl- ★★✩✩✩✩✩✩ [N3]
- Messages : 6031
Date d'inscription : 21/01/2016
Re: DIABOLUS IN MUSICA : expo Philarmonie de Paris
J'ai oublié, Maiden & la NWOBHM sont là avec cette excellente affichette exposée : Paris P.O.P.B. 24/9/88, "Somewhere on tour".
"No liggers, wankers, hawkers, beggars, salesman or accountants past this point".
"Pas de pique-assiette, de b*anleurs, de colporteurs, de mendiants, de vendeurs ou de comptables à partir d'ici".
"No liggers, wankers, hawkers, beggars, salesman or accountants past this point".
"Pas de pique-assiette, de b*anleurs, de colporteurs, de mendiants, de vendeurs ou de comptables à partir d'ici".
Shandi- ★★✩✩✩✩✩✩ [N1]
- Messages : 107
Date d'inscription : 06/02/2016
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